L’auto-correction des requêtes expliquée par Bing.

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Bing, l’autre moteur…

Dans le monde de la recherche naturelle, il existe 3 moteurs étant les plus utilisés : Google, le leader incontesté depuis des années, Bing le challenger, et Yahoo, son associé.
Le moteur le plus actif tant au niveau des mises à jour que des paramètres est Google.
Bing le concurrent souhaite plus que jamais bousculer le géant et c’est en lançant son propre Knowledge Graph fin de l’année dernière qu’il nous a prouvé qu’il pouvait avoir du répondant !

Aujourd’hui, les têtes pensantes de l’autre moteur nous fournissent quelques explications relatives à l’orthographe des requêtes.

Bing traite aussi des millions de données.

Nous savons tous que Google détient un index gigantesque et que le traitement des données se fait à la vitesse de la lumière.
Cependant, Bing n’a pas à rougir car doit pour chaque recherche, traiter des dizaines de millions de données pour lesquelles il peut exister des millions d’orthographes différentes !
Et le tout en moins d’un dixième de milliseconde, dans le but de fournir les réponses les plus précises et informatives en un rien de temps.

Évolution des requêtes et adaptabilité de Bing.

Notre orthographe connaît de sérieuses mutations depuis plusieurs années. Certains affirment que cela résulte de la télévision, d’un manque de lecture, du « langage messagerie » (Facebook messenger par exemple) ou de l’utilisation sauvage du « langage SMS ».
Au final, tout cela combiné donne lieu à de plus en plus d’orthographes pour un même mot !

Le problème des moteurs est alors de comprendre ce que signifie une telle orthographe ou de déchiffrer le sens réel d’un mot, pour pouvoir proposer des résultats de recherche cohérents.
L’auto-correction est alors très importante et se doit d’intégrer de nombreux paramètres.

Les chercheurs de Bing nous expliquent qu’un très grand nombre de données sont prises en compte lors de recherches mal orthographiées.
Géolocalisation et tendances globales des recherches font partie des points de bases de l’auto-correction.
Celle-ci est plus poussée lorsque les requêtes sont « phonétiques » : dans de tels cas, les mots peuvent avoir diverses significations.
Bing inclut alors plusieurs résultats de recherches possibles au sein des pages de résultats de recherche naturels (fonction de la tendance des requêtes par exemples.) pour être pertinent.
Google, de son côté, propose de suggestions d’orthographes quand cela se produit.

Lorsqu’il s’agit d’expressions mal orthographiées, Bing contextualise les mots clefs pour essaye de trouver la véritable signification. Le moteur affiche alors des résultats de la bonne et mauvaise orthographe, tout en privilégiant la bonne orthographe, placée en tête de la page de résultats.
A l’image de Google, Bing possède un algorithme évolutif et compréhensif.
Contextualisation et tendances des recherches permettent une auto-correction des requêtes pour qu’à chaque fois, les meilleurs résultats puissent être proposés.
Cette évolution est une nécessité car il semblerait que le nombre de requêtes mal orthographiées soit en constante évolution !

Source : Search Engine Watch.
+Marc Buchlin est l’auteur de cet article.