L’année 2017 est arrivée et K4tegori vous propose donc un retour sur les tendances webmarketing de 2016 et les perspectives pour 2017.
L’année 2016 a connu sa plus grande augmentation en matière d’investissement dans le marché de la publicité digitale avec plus de 6% d’augmentation. Explication !
La publicité en display c’est quoi au juste ?
C’est le levier de webmarketing qui inclut tous les types de bannières publicitaires présentes aussi bien sur des sites web que sur les réseaux sociaux.
En 2016, ce levier a connu son plus grand essor et cela ne risque pas de ralentir ! En effet, l’évolution a été de plus de 13.7% pour les investissements en la matière entre 2015 et 2016.
Néanmoins, ce chiffre est à considérer de plus près, car si l’évolution est très importante, celle-ci vient avant tout des réseaux sociaux qui ont connu une croissance de 60%, alors que les publicités en display présentes sur des sites web ont perdu 27% des investissements.
La raison de cette différence est très simple. Les réseaux sociaux, dû à leur faible coût, permettent à un plus grand nombre d’acteurs d’investir dans le display alors que les sites web nécessitent un important budget et donc ne permettent qu’à des acteurs importants d’investir.
Avec son arrivée dans nos leviers de webmarketing, le display a permis un certain nombre de développements techniques qui sont les perspectives de demain. Retour sur ces techniques !
L’affichage de display sur un site nécessite une série d’actions techniques pour passer des créations d’un annonceur à leur affichage sur le site de l’éditeur. Ces actions nécessitaient de passer par plusieurs acteurs, mais depuis quelques mois, ce n’est plus le cas. Ce changement est devenu possible grâce aux solutions de fullstack qui proposent l’ensemble des compétences nécessaires sur une seule plateforme. Les actions sont donc réduites entre l’annonceur et l’éditeur puisque prises en charge par un tiers.
Depuis quelque temps, les digitals natives ont envahi nos écrans, mais c’est quoi au juste les digitals natives ?
Pour faire simple, il s’agit de toutes les publicités digitales qui semblent appartenir aux sites web ou réseaux sociaux dans lesquels elles apparaissent. Elles prennent la même forme que le reste des publications, mais en affichant la mention « sponsorisé » ou « annonce ».
La DCO (Dynamic Creative Optimization) est une technique d’affichage de publicités digitales qui permet de sauter l’étape de création de bannières pour directement afficher le produit sur le display. Pour ce faire, il suffit de créer un flux entre un site annonceur et un espace de display. Le display prend alors toujours la même forme et « aspire » les informations souhaitées (le plus souvent : nom du produit, image et prix) depuis le site annonceurs.
Que traduisent ces deux termes inséparables ?
Le programmatique se définit par toutes les règles appliquées à l’affichage d’une publicité de display dans le but de mettre en place un ciblage précis. Par exemple, si la publicité concerne un publique nocturne, la règle précise que le display doit s’afficher à des horaires de nuit.
Et l’automatisation est l’application du programmatique lors de l’affichage du display. Pour reprendre l’exemple précédent, dès qu’il fait nuit le display s’affiche, en prenant bien sûr en compte les autres paramètres qui permettent cet affichage.
Mais l’arrivée des publicités en display a développé la création des adblocks qui permettent d’afficher les sites web sans publicité. Pour contrecarrer ce phénomène, certains sites ont mis en place un « péage » qui demande à l’internaute de désactiver ses adblocks pour pouvoir accéder au site. Il se peut que cela soit le début d’une norme visant à supprimer les adblocks.
Et le mobile dans tout ça ?
Si le mobile a été oublié dans les investissements ces dernières années, ce n’est plus le cas en 2016 et pour 2017 !
En effet, là où presque 60% des connexions se font sur mobiles, seulement un tiers des investissements est attribué à ce support, et ce, malgré une énorme progression de 71% en 2016 !
Avec un achat sur quatre réalisé par mobile en 2016, le mobile est le support qu’il faut privilégier pour 2017 en matière de webmarketing. Ainsi, le lancement des innovations pour ce format est primordial, avec de meilleurs formats d’annonce, des innovations en matière de « mobile-to-store » pour mettre en valeurs la transition du mobiles vers un achat en boutique grâce à de la géolocalisation.
Les chiffres parlent ! Le Search et les leviers qui l’accompagnent, subissent des ralentissements en matière d’investissements.
Ainsi, l’augmentation n’aura été que de 3% entre 2015 et 2016. Mais l’importance de la mise en place du search pour la visibilité d’un site sur les moteurs de recherche va tout de même maintenir des investissements importants pour 2017, d’autant plus avec le renforcement du search sur mobile.
En parallèle, le search local atteint un tiers des investissements. Ce fait vient de l’augmentation des connexions mobiles qui permettent un ciblage plus précis du lieu de connexion de l’internaute. Et en se focalisant sur une zone géographique plus précise, les internautes auront un plus grand potentiel de visite.
Et pour finir les autres leviers !
L’affiliation attire à nouveau les investisseurs grâce des résultats visibles, un bon retour sur investissement et des plateformes attractives à l’utilisation intuitive. L’e-mailing est aussi en hausse, bien que faible. Mais avec le développement du retargeting par email et des newsletters, ce levier devrait connaitre de meilleurs jours en 2017.
Du côté des comparateurs, les baisses sont toujours bien là. L’explication vient du développement de Google shopping (paramètre qu’on retrouve aussi avec Bing Shopping et Qwant shopping) qui compare automatiquement les prix sans avoir besoin de passer par un site dédié à la comparaison.
Si le webmarketing voit des augmentations générales dans ses investissements, la vidéo en a une grande part, elle aussi !
En effet, elle atteint maintenant 35% d’investissements de publicités en display avec de très fortes perspectives d’augmentation en 2017. L’augmentation des investissements devrait d’ailleurs s’accélérer dans le courant de l’année. L’outstream, c’est-à-dire la visualisation obligatoire avant l’accès à un contenu, devrait en être l’un des points central. Les mobiles ne sont pas sans reste de leurs côtés avec l’apparition du display vidéo grâce l’arrivée des formats de « vidéos verticales »,
D’autant plus que l’arrivée des IPTV, les télévisions connectées, va renforcer l’utilisation de la vidéo et donc du besoin de display vidéo dans les années à venir.
Il faut donc dès maintenant se mettre à penser en matière de vidéos et non plus simplement en matière de textes et d’images !
Ainsi, l’année 2017 portera avant tout sur la croissance du programmatique, sur l’automatisation des services opérationnels, la valorisation des données et la croissance de l’utilisation des supports mobiles.
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Sources : Observatoire SRI
