Digital et sortie de crise.

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JTNDc3R5bGUlM0UuZW50cnktY29udGVudCUyMHAlMkMlMjAuYmxvZy1wYWdlJTIwLnBvc3QlMjBoMiUyQyUyMC5ibG9nLXBhZ2UlMjAucG9zdCUyMGgzJTIwJTdCJTIwbWFyZ2luLWJvdHRvbSUzQSUyMDI1cHglM0IlMjAlN0QlMjAuYmxvZy1wYWdlJTIwLnBvc3QlMjBoMiUyQyUyMC5ibG9nLXBhZ2UlMjAucG9zdCUyMGgzJTIwJTdCJTIwbWFyZ2luLXRvcCUzQSUyMDM1cHglM0IlMjAlN0QlM0MlMkZzdHlsZSUzRQ==D’après le dictionnaire Larousse ahurissant signifie : Qui ahurit, stupéfie ; surprenant, déconcertant.
Nous vivons des jours, des semaines et sûrement des mois ahurissants.

Qui n’a jamais vu ces vidéos de gens debout sur la plage et qui regardent le tsunami leur arriver dessus ? Et en voyant ces vidéos, qui s’est fait la réflexion que ces personnes avaient peut-être encore le temps de quitter la plage ?

Il existe désormais des éléments de réponse.

La progression du Covid-19 a été suivie à travers le monde : l’identification de la zone à Wuhan, les décisions prises par les autorités chinoises, la contamination du Nord de l’Italie, les premiers cas en France, les décisions de confinement de population. Qu’est-ce que chacun, individuellement, professionnellement a fait pour anticiper le potentiel impact sur son business ?
Rien, ou pas assez en tout cas.
Nous sommes restés debout sur la plage, nous avons regardé la vague s’approcher et nous tomber dessus.

 

Confinement, télétravail, gestes barrières, vidéoconférence, chômage partiel, chloroquine, attestation dérogatoire, FFP2…
En quelques jours, une nouvelle sémantique, s’est installée, signe d’une nouvelle réalité. Une réalité qui semblait encore impossible il y a quelques semaines et que tout le monde subit désormais.

Le confinement finira par être levé, cette vague du Covid-19 sera vaincue.
Les gens ressortiront, la vie reprendra, rideau – fin de séance.
Ou pas.
Ou pas exactement comme ça en tout cas.

Oui, le confinement finira par être levé.
Oui, cette vague du Covid-19 sera vaincue.
Oui, les gens ressortiront.
Oui, la vie reprendra.
Non, elle ne doit pas reprendre comme si rien ne s’était passé.

Je ne suis pas en train de parler de prise de conscience personnelle sur un avenir meilleur, avec moins de pollution, moins de dépendance à des puissances étrangères, plus de moyens et de respirateurs pour l’hôpital, …

La vie ne doit pas reprendre comme si rien ne s’était passé et plus spécifiquement, la vision de l’entreprise ne doit pas reprendre comme si rien ne s’était passé.
Parce qu’il s’est passé quel que chose, que d’une manière ou d’une autre chaque entreprise a été affecté. Il s’agit désormais de prendre les mesures, de consolider le socle, d’ajouter la brique d’infrastructure manquante, d’anticiper la prochaine prise de parole dès maintenant.
Bref, de tirer les enseignements de cette ahurissante leçon.

 

 

Consolider son socle

Ce que nous appelons le socle en digital, c’est le noyau des prises de parole : la présence organique. Elle s’exprime par le référencement naturel, la communication sur les réseaux sociaux, et de manière générale via tous les leviers qui permettent d’adresser une audience sans avoir à payer pour diffuser un message.

Référencement naturel

La course de fond contre ses concurrents sur Google ne s’est pas arrêtée à l’arrivée du virus sur le sol européen. Google continue ses mises à jour malgré le confinement (en rouge dans l’histogramme ci-dessous).
Plus que jamais, il s’agit d’intensifier le travail, de capitaliser sur les mauvaises ou absences de décisions de la concurrence, de retravailler un univers sémantique en intégrant cette nouvelle approche post Covid-19.
Technique, sémantique, structurelle, balisage, les travaux doivent être consolidés autour du socle de l’activité pour protéger et enrichir la présence organique de demain.

De nombreuses positions sur des mots-clés stratégiques pour chacune des industries vont se jouer sur la capacité de chacun à tenir la cadence, à progresser, à adopter les bons réflexes pendant ce virage coronavirus.
Paradoxalement, la période est propice au travail de fond. Trafic, notoriété et activité sont à renforcer semaine après semaine afin de consolider les performances sur Google, drainer de nouvelles visites et préparer dès à présent l’après covid-19.

(source : https://www.rankranger.com/rank-risk-index)

Réseaux sociaux

Plus d’un tiers de la population mondiale est supposée confinée.
La consommation Internet a bondi de 70% entre avant et après le confinement. Du jour au lendemain. La consommation des réseaux sociaux a progressé de 61% selon une étude Kantar publiée le 25 mars 2020.

 

Et les réseaux sociaux eux-mêmes prennent les devants, se positionnent, chacun à leur manière pour apporter aux internautes les justes contenus et leur donner des outils pour lutter contre le Covid-19

 

Les exemples des prises de position des diverses plateformes sociales sont plutôt flagrants. Ils montrent la capacité qu’elles ont eue à se repenser en réponse au Covid-19 sans pour autant altérer leurs fondamentaux.
Chaque réseau apporte sa brique de contenus pour répondre à la demande des internautes, pour se rapprocher de son audience.
La même étude Kantar citée précédemment montre que 77% des internautes interrogés attendent des marques qu’elles se positionnent pour être utiles dans cette nouvelle réalité.
Une autre étude menée par Insight Lab montre quant à elle l’évolution des nouvelles attentes des internautes axées sur le « mieux vivre » (voir ci-dessous)Empathie, flexibilité au service de l’authenticité du discours, au service de l’humain.
Et paradoxalement, il s’agit des fondements même de la communication prônée sur les réseaux sociaux, en dehors d’une situation de crise.
Très peu le font, très peu le font « bien ».
Le coronavirus apporte une situation « inédite » qui doit faire office d’électrochoc et inviter tous les acteurs à (re)penser leur communication sur les réseaux.
Est-ce que la tonalité du discours correspond à l’identité de la marque ?
Est-ce que l’humain est placé à sa juste valeur dans les diverses prises de parole ?
Est-ce que la communication sur les réseaux sociaux répond à un objectif clairement identifié ? Est-elle maîtrisée, structurée, planifiée ?

Il a toujours été question de déterminer scrupuleusement un angle, un parti pris pour se montrer de manière authentique, rigoureuse et régulière à son audience quand on pense réseaux sociaux.
La situation face au Coronavirus ne change pas la règle, elle l’amplifie.

Certains y verront la confirmation de leur approche et l’adapteront au contexte. D’autres devront y voir la nécessité de poser les bases, de ce que seront leurs prises de parole demain sur les réseaux.

Et tout en découle !

La production des contenus, qu’elle soit textuelle, visuelle, doit répondre naturellement à cette même logique.
Prendre ce temps pour se penser, se repenser, identifier le noyau, la périphérie, structurer ses contenus en conséquence et anticiper la sortie de crise, l’après Covid-19.
Qu’est-ce qui demeure nécessaire, qu’est-ce qui ne doit plus l’être ?
Qu’est-ce qui doit être dit ? Comment ? Pendant combien de temps doit-il y avoir une répétition de ce message ?
Anticiper la durée de vie de chacun des contenus créés, et indirectement répondre à la question de la réelle nécessité de la production dudit contenu. S’inscrit-il dans une stratégie longue-termiste ? Est-il cohérent avec le moment ? Qu’apporte-t-il vraiment ?

C’est très simple à écrire, c’est beaucoup plus délicat à réaliser, encore plus quand il s’agit de l’introspection de son entreprise.

 

 

L’infrastructure de l’entreprise

Note pour plus tard.

Dans une société Occidentale, le principe de précaution prévaut. La possibilité de voir des confinements réapparaître de manière sporadique parce qu’un départ de virus aura été constaté dans une zone du globe est plus que probable. Cela arrivera, de manière ponctuelle, mais cela arrivera. La jurisprudence Covid-19 existe désormais.

 

Quelle leçon doit tirer par exemple un maraîcher qui se rendait toutes les semaines sur un marché en ville vendre ses légumes, toujours aux mêmes clients, et à qui on interdit désormais physiquement de stationner, mais qui est tout à fait autorisé à livrer ses produits à domicile… sauf que ce maraîcher n’a jamais développé de base de données clients ?
La constitution d’une brique CRM avec pourquoi pas un programme de fidélité pour ce maraîcher est un exemple. Juste un exemple.
Il appartient à chacun de procéder à l’état des lieux de son infrastructure digitale, de pointer les carences constatées en cette période de confinement et de prendre les conseils, les mesures adaptés pour la suite.
Relation client, système logistique, hyper-dépendance à un acteur spécifique, process internes, tout peut être considéré, optimisé, intégré pour tirer les leçons du contexte, et anticiper l’après Covid-19.

En conclusion

En cette situation de confinement, chaque entrepreneur se demande comment il peut mettre ce temps à profit de son entreprise.
Des pistes essentielles ont été détaillées ici :

 

Plus que jamais, il s’agit de contrôler l’environnement de l’entreprise.
L’après Covid-19 verra naturellement le développement voire l’apogée des réflexes d’anticipation pour protéger l’entreprise.

Les moyens seront mis en œuvre pour bénéficier de visions claires, actualisées sur les tendances qui impactent de près ou de loin la visibilité d’une entreprise, de ses services/produits.
L’entreprise devra montrer sa prise de conscience de cette nouvelle ère post Covid-19. Prise de conscience sur des sujets divers : l’anticipation, la maîtrise de son environnement, la valeur des hommes qui la composent, …
Prise de conscience et mise en avant essentielles pour rassurer ses clients, ses prospects, ses fournisseurs, ses salariés, ses partenaires au quotidien.

 

Comme pour toutes les situations de crise majeures, il y aura un avant/après.
C’est dans le « pendant » Covid-19 que les entreprises les mieux armées/structurées/accompagnées prendront cette longueur d’avance décisive en sortie de crise.

Et le « pendant » Covid-19, c’est maintenant.