Une étude vient d’être réalisée par l’agence Compete.com, spécialisée dans le webmarketing et le référencement.
Cette étude analyse les clics des internautes sur les résultats de recherche naturels ainsi que sur les annonces payantes de Google. Un parallèle avec les taux de clics d’il y a 6 ans a été effectué, pour réussir à dégager une tendance.
Cette étude a été effectué auprès de 10 millions de recherches sur le moteur de recherche, aux Etats-Unis.
Dans ce rapport, l’agence commence tout d’abord par nous rappeler qu’il existe deux types de liens présents sur une page de résultats de recherche naturels : les résultats naturels ou organiques d’une part, et les résultats payants d’autre part.
L’information la plus importante concerne les taux de clics des résultats de recherche affichés en première page de Google.
D’après cette étude, les taux de clics sont aujourd’hui les suivants :
– La première position organique capte 53% des clics
– La seconde position capte 15% des clics
– La troisième position capte 9% des clics
Quand on sait que pour tout site web, le but ultime est d’être en première position, on comprend mieux pourquoi !
Cependant, il faut rappeler que ce but est toujours atteint de manière progressive.
En effet, le premier objectif est de figurer en première page, puis de réussir à être au-dessus de la ligne de flottaison ou juste sous cette ligne de flottaison.
Il semble que les internautes soient de moins en moins pro-scrolling et qu’ils descendent ainsi rarement jusqu’au bas d’une page Google. De fait, être positionné juste sous ce qui est affiché, sans trop de scroll, commence à être intéressant en termes de clics.
En ce qui concerne les autre résultats naturels, la 4ème position est cliquée à 6% et la 5ème à 4%. Encore une fois, cela démontre que ces positions, même si proches de la 1ère, ne créent pas le même trafic !
L’agence Compete.com a également effectué un parallèle entre les taux de clics sur les 5 premières positions de 2012 et 2006.
La tendance semble être à la concentration des clics !
En 2006, les taux étaient les suivant :
– 42% des clics pour la 1ère position
– 12% des clics pour la 2ème position
– 8% des clics pour la 3ème position
– 6% des clics pour la 4ème position
– 5% de clics pour la 5ème position
On voit donc que les clics sont plus nombreux sur les meilleures positions.
Les trois première positions passent d’un taux de clics à 54% en 2006 à un taux à 77% en 2012 !
Cela nous montre encore une fois qu’il est très important d’être vraiment bien positionné et référencé !
Il faut rappeler que cette étude a été effectué aux Etats-Unis et que le knowledge Graph est en place sur Google anglophone (voir l’Article sur le Knowledge Graph de Google). Dans ce cas : le 1er résultat naturel est donc plus précis et adapté à la recherche effectuée.
Un autre pan de cette étude concerne les annonces payantes de Google, appelées Adwords.
La première observation est faite au sujet de la part de recherches affichant des annonces publicitaires.
Parmi les recherches naturelles effectuées, 55% d’entre elles affichent au moins une annonce payante et 45% n’en affichent aucune (et oui, il y a un grand nombre de recherches sans Adwords!).
Les annonces payantes sont affichées en haut, à droite et au bas d’une page de résultats de recherche Google. Cela équivaut à un total de 9 publicités affichées.
La répartition des clics est aussi très tranchée : les annonces du haut captent 85% des clics, celles de droite captent 13% des clics et celles du bas seulement 2%.
Au sein de ces groupements d’annonces, on peut noter que la première est cliquée à 59%, la 2ème à 15% et la 3ème à 9% !
Les 8èmes et 9èmes, tout en bas, ne captent respectivement qu’1% des clics !
En comparaison aux résultats naturels, la première position payante ne capte que 6% de clics de plus que la première position naturelle.
Le dernier point de cette étude, que je trouve très intéressant, concerne l’affichage des annonces sur les pages de résultats Google.
Au vu des taux de clics affichés, on se demande presque à quoi cela sert d’être ailleurs que dans le bloc du haut !
Cependant, si l’on reprend l’analyse en bloc (haut, droit, bas), cette étude révèle que dans 24% des cas, les annonces sont en haut, dans 61% des cas à droite et dans 15% des cas, en bas.
Ainsi, les annonces sont très souvent ailleurs que dans le bloc du haut alors que celles-ci captent un très grand nombre de clics !
Les enchères et investissements doivent être riches pour réussir à figurer dans le bloc du haut…
Grâce à cette étude, nous voyons donc que les comportements sont entrain d’évoluer et qu’il est plus que jamais vital d’être parmi les 3 premiers résultats de recherche naturels !
Il est ensuite tout à fait possible d’effectuer un arbitrage entre être bien positionné naturellement ou être visible en payant.
Pour ma part, (et de par le comparatif affichages/clics sur annonces Adwords), il bien plus intéressant de mener une campagne de référencement optimisée et d’être bien positionné sur plusieurs termes clefs !
Source : Receptionnal.
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